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Bienvenue sur la page consacrée à ma peinture

« La technologie ne saisit pas la magie. Pour cela, il y a les peintres. » Sylvain Tesson

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La peinture a effectivement ce pouvoir : elle saisit la magie d’un instant volé au monde -

ou peut-être dire "la magie de la sensation de cet instant" serait plus juste.

Elle transpose une réalité émotionnelle, un invisible rendu visible sur une toile.

Elle ne représente pas le monde mais une idée du monde,

et pour cela elle est donc un langage.

La peinture est un des premiers Arts de l’humanité - ces primos

arts étant scéniques (chant, danse, mime, théâtre) et picturaux (peinture, sculpture).

C’est le propre d’un Art que de saisir la magie.

Lorsqu’un peintre peint, lorsqu’un danseur danse, lorsqu’un réalisateur filme,

lorsqu’un chanteur chante, lorsqu’un acteur ou une musicien compose, lorsqu’un

combattant combat, lorsqu'un poète esquisse... lorsque, de quelque manière que ce soit,

un artiste (se) réalise, il créé un monde syncrétique, il capture l’idéal d’un instant,

la rencontre entre ce que le monde réel a et ce que le monde de l’esprit voit.

Lorsqu’il créé, un artiste touche l’ultime, il sublime, c’est pour cela que l’Art a

toujours été considéré comme une forme de langage divin, et l'être humain

a ainsi donc exprimé son idée du divin par son propre langage,

serrant fermement le nœud de cette belle boucle ontologique.

Une boucle créée par la seule puissance - la seule folie - de son esprit.

Car ce "divin" est en fait, bien sûr, sa propre imagination,

et c’est cela qui est extraordinaire et merveilleux.

C’est peut-être pour ça - si je peux prétendre avoir compris (touché de l’esprit), car peut-on affirmer comprendre la philosophie ? - que Gaston

Bachelard explique dans L’Eau et les Rêves : "L’imagination n’est pas, comme le suggère l’étymologie, la faculté de former des images

de la réalité ; elle est la faculté de former des images qui dépassent la réalité, qui chantent la réalité. Elle est une faculté de surhumanité."

(il en est de même pour l’humour, qui est peut-être finalement la réponse à toute philosophie...)

Tout Art (y compris les arts martiaux et d'autres sports et l’artisanat de maître) est un espace-temps spécifique et particulier

ou l'homme se surpasse, va ailleurs et au-delà ; c'est en soi le symbole à la fois d'une résistance à la folie de l’Homme

et d'une éloge à son génie. C'est vrai tant vis-à-vis de nous-mêmes que du reste du monde. Pour les autres, l’œuvre d’un artiste est

toujours un rêve, parfois un message ; pour l’artiste lui-même son œuvre est toujours un message, parfois aux autres, toujours à lui-même.

Et toujours aussi une catharsis.

ϯ

À tous les artistes et artisans de passion, peu importe en quoi, peu importe où.

À tous ceux qui créent, à tous ceux qui jouent, à tous ceux qui s’émancipent.

À tous ceux qui rêvent.


Tigre (soleil dans les yeux)

Acrylique sur toile

116 x 89 cm

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۞ METROPOLIS ۞

Huile sur toile

120 x 40 cm

les étapes

1

2

3

4

5

6

XXX

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Série "(h)alu"

... PAGE EN COURS ...

Jungle

Huile sur toile et feuille d'aluminium

116 x 80 cm

Océan

Huile sur toile et feuille d'aluminium

80 x 100 cm

Désert

Huile sur toile et feuille d'aluminium

90 x 116 cm

XXX

XXX

Au milieu des feuilles et des branches, et rien d’autre au regard sinon la lumière, intruse, qui scintille entre les végétaux ondoyant au rythme de la brise, souligne leurs arêtes et leurs contours, un instant se fige. Je fixe le regard, ma vision se kaléidoscope elle-même, j’oublie le temps. Les bruits de la jungle deviennent un berceau pour mes oreilles, des bruits que je n’avais jamais entendu et qui pourtant me sont instinctivement familiers, l’exhumation d’un atavisme sensoriel, une forêt d’où je viens. Et au-delà encore de ça, le plus magique est que d’une certaine façon ces bruits forment un silence, un espace-temps paisible, rassurant. La matière s’estompe doucement, disparaît, ne reste que les couleurs, elles se juxtaposent, se répondent et se compensent, elles forment un mur végétal, un mur dans lequel je peux pénétrer et alors me perdre. Il ne faut pas que j’y entre, mais je peux la sentir et l’admirer autant que je veux.

XXX

Montagne

Huile sur toile, poudre d'or

et feuille d'aluminium

130 x 97 cm

XXX

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La douceur des dunes est à l’opposé de la sécheresse et de la mort dont elles sont le théâtre. Et pourtant elles sont vivantes. Elle vivent par le vent. Les regarder bouger, changer de couleur, c’est oublier sa propre existence, être rappelé à sa nature de poussière, de grain ; c’est être face à l’absence, l’absence de temps, l’absence de vie apparente, voir simplement se dessiner lentement l’arc du chemin du soleil, chaque jour le même, chaque jour différent, agitant l’air par sa chaleur sous mes yeux, brouillant ma vision comme l’air au-dessus de la flamme d’un briquet, finissant par me rendre indiscernable l’horizon lointain où le ciel devient blanc laiteux. Seuls me distraient les forment arrondies des dunes, en courbes élégantes ou abruptes, dont les contours me paraissent soulignés par éclats sous le soleil. Les grains scintillent.

Les reflets sont dus à la peinture encore toute fraîche,

d'e nouvelles photos viendront remplacer

celles-ci en temps utiles.

J’ai passé de nombreux moments de contemplation au bord de la mer ou de l’océan. L’eau est un élément qui m’attire – certainement parce que je suis plutôt de feu. Je vois l’eau comme mon alter ego, elle est ce qui me manque, ce que j’admire, et l’exemple que je dois suivre afin de trouver mon équilibre - une "goutte de feu" comme a dit Rimbaud. Elle est une des plus grandes puissances destructrices de la nature, tout en étant la matrice de la vie. Par sa présence ou son absence elle représente le commencement ou la fin. Elle attire l’homme tout autant qu’elle l’intimide, elle est finie et pourtant insondable, physique et pourtant insaisissable. Un jour, j’étais assis face à l’Atlantique près de l’Espagne, et toutes les conditions nécessaires furent réunies je ne sais comment (et peu m’importe), une seule fois, où j’ai pu voir le reflet de la pleine lune naissante sur les vagues timides qui écumaient délicatement près du bord, et cette écume brilla comme de l’argent, alors qu’au fond, très loin derrière, le soleil terminait de se coucher, y mêlant une douce lumière toute d’or, brûlant l’atmosphère autour de lui alors qu’un ultime voile noir lui tombait dessus lentement, inexorablement, sans aucune rancune pour la veille, ni affliction pour l'aube qui arriverait demain.

L' Aurore

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::: Non terminée :::

Huile sur toile

97 x 130 cm

Vagues-montagnes

Acrylique sur toile

73 x 60 cm

Une autre planète. La composition isotopique de l’atmosphère rendait le ciel rose saumon orangé, et presque opaque. Je n'ai pas su si la boule était un soleil ou une lune. De curieuses montagnes semblaient ondoyer, mais en regardant attentivement elles ne bougeaient pas ou peut-être seulement à la manière des montagnes terrestres, imperceptiblement. Elles ne bougeaient plus. C'était les vagues d’un ancien océan qui s’était figé un jour d'orage, cristallisé par je ne sais quelle entropie des interactions élémentaires.

Je ressenti qu’à cet instant l’océan était agité par en son intérieur par l'écho de cette tempête. Arpenter ce paysage fut un rêve hautement méditatif, ce qui méritait bien une toile. Selon la luminosité ambiante, les vagues-montagnes ont différents tons de bleu - comme dans mon rêve, où la lumière jouait avec mes émotions.

XXX

JEU HANAFUDA

*

Aquarelle et feutre graphique sur papier

(au verso des cartes sont indiqués le numéro et le nom du mois du calendrier lunaire/historique, et enfin le nom de la plante/fleur associée au mois.)

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  1. Mélangez le jeu (48 cartes). Une partie se joue en 6 ou 12 "manches" (symbolise une demie ou une année entière). Les points de chaque manche sont additionnés à la fin.

  2. Un joueur distribue 4 cartes faces cachées à son adversaire, puis se distribue quatre cartes faces cachées aussi. Il pose ensuite 4 cartes faces visibles côte à côte au milieu de la table : c'est la rivière (ou "ba").

    4 autres cartes faces cachées sont à nouveau distribuées aux joueurs, puis 4 autres rejoignent la rivière.

    Chaque joueur a maintenant 8 cartes en main, et il y en a 8 sur la table faces visibles, formant 2 rangées de 4. Le reste est la pioche, à portée de main des joueurs, à côté de la rivière.

  3. Les cartes que vous avez en main comportent deux choses : 1) une fleur/plante du mois - le dessin principal, et 2) des petits symboles de couleurs en haut à droite, avec des kanji (idéogrammes).

    Ce sont ces petits symboles de couleurs qui feront les points : il faut un certain nombre de cartes ayant le même symbole pour en faire des "familles"/combinaisons (voir la carte "aide de jeu"). Vous allez donc chercher à obtenir les cartes qui sont dans la rivière pour réaliser ces combinaisons.

    Pour prendre une carte dans la rivière, vous devez poser sur elle une carte de votre main ayant la même fleur (sur le dessin "principal"). Vous montrez donc à l'adversaire que les cartes ont bien la même fleur, vous ramassez les deux, la vôtre et celle de la rivière, puis les placez devant vous. Vous allez maintenant oublier la fleur du dessin principal, et commencer à faire des tas avec les petits "symboles" en haut à droite.

    Peu importe ce qu'il peut y avoir d'autre sur le dessin principal (animaux, personnages, objets...), lorsque l'on prend une carte de la rivière, c'est bien la fleur et uniquement la fleur du mois présente qui compte. La deuxième étape est le classement par petit symbole. Une seule exception : la carte "foudre" de novembre n'a pas de fleur, c'est une particularité, il faut donc se rappeler à associer à la fleur de ce mois, le saule pleureur).

    On prend vite l'habitude, par exemple les cartes au symbole jaune sont les plus nombreuses et se récupèrent donc facilement, tous les rubans peuvent faire une famille, les animaux ensemble aussi. Mais il y a une certaine variété, certaines cartes ont plusieurs symboles en haut à droite et peuvent donc être utilisées pour différentes combinaisons/"familles". On peut d'ailleurs compter une carte comme participant à réaliser plusieurs familles lors du comptage des points.

  4. Après avoir classé vos cartes selon les symboles/kanji, il y a forcément un "trou" dans la rivière. Vous le comblez alors en retournant une carte de la pioche. La rivière doit toujours avoir un nombre pair de cartes.

  5. Enfin, et c'est la dernière étape de votre tour, à ne pas oublier : si la carte retournée depuis la pioche a une fleur identique à une autre carte de la rivière, vous gagnez les 2, et la rivière se retrouve alors amputée de deux nouvelles cartes, ce qui importe peu (voir 5.).

  6. La rivière ne se vide jamais complètement (ou extrêmement rarement) : lorsqu'un joueur ne possède pas de carte en main avec une fleur lui permettant d'en prendre une dans la rivière, il se défausse d'une carte de sa main, de son choix, et la met dans la rivière, puis ajoute une carte de la pioche pour combler le trou créé.

    Enfin, et même si cela n'aide pas toujours sa stratégie, un joueur est obligé de prendre une carte de la rivière s'il en a la possibilité (on est obligé de jouer si on le peut). On ne peut pas passer son tour : soit on prend ce qu'on peut, soit on ne peut rien prendre et on doit se défausser d'une de ses cartes pour remplir la rivière.

  7. Fin de manche : théoriquement, lorsqu'un joueur réussit une combinaison de symboles/kanji de couleur (appelé un "yaku") - par exemple réunir 10 cartes avec le petit symbole jaune, la partie s'arrête et on note les points de la combinaison réalisée.

    En pratique - Supplément (une fois les règles un peu assimilées) :

    Le joueur qui réalise le premier yaku de la manche peut décider de le remettre en jeu et continuer la partie. S'il réalise alors un second yaku avant son adversaire, il double ses points (les points de ses deux yaku), mais si c'est son adversaire qui réalise un yaku en premier, c'est lui qui double la somme des deux yaku, le sien et celui du premier joueur.

    Étant donné qu'il n'est pas toujours aisé de réaliser les combinaisons les plus rares, ni d'enchaîner les yaku, beaucoup de parties au début se terminent au premier yaku réalisé. Une certaine dimension de stratégie se révèle à force de jouer.

    Ce jeu est vraiment simple à apprendre et mériterait d'être mieux connu : j'ai appris à jouer à des enfants de six ans, des adolescents atteints de troubles neurologiques, des adultes, et toujours il a fait mouche, et j'ai aussi fait un même constat, plutôt cool : il distrait et apaise.



HANAFUDA « KOÏ-KOÏ »

RÈGLES SIMPLIFIÉES POUR INITIATION

(non-officielles)

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Ci-dessous deux aides de jeu pour connaître les combinaisons (yaku) et leurs points.

Janvier - Février

Novembre - Décembre

Septembre - Octobre

Juillet - Août

Mai - Juin

Mars - Avril